La maladie de Parkinson touche plus de 25 000 personnes au Québec.

Cette maladie affecte principalement les personnes de plus de 60 ans.

Elle résulte de la dégénérescence lente et progressive de certains types de neurones du cerveau. Or, les zones du cerveau atteintes par la maladie jouent un rôle important dans le contrôle de nos mouvements. C’est pourquoi les personnes atteintes souffrent principalement de problèmes moteurs tels que la rigidité des muscles, la lenteur du mouvement ou les tremblements.

Quelles sont les causes ?

Dans la majorité des cas, la cause est malheureusement inconnue. Toutefois, certains facteurs à risque ont été identifiés dans le développement de la maladie de Parkinson :

  • L’âge : elle affecte principalement les personnes de 60 ans et plus. Le risque augmente également avec l’âge.
  • Le sexe : les hommes sont 1,5 fois plus à risque que les femmes.
  • La génétique : un parent proche atteint accroît également le risque de développer la maladie.
  • L’environnement : certains pesticides ou métaux lourds sont des facteurs environnementaux impliqués dans le développement de cette maladie. Ainsi, certaines professions, comme les agriculteurs ou les employés dans des usines pétrochimiques, peuvent être plus exposés à certains produits chimiques ou toxines, ce qui augmente le risque de développer la maladie de Parkinson.
  • Les blessures sérieuses à la tête : différents types de blessures graves à la tête et au cerveau, comme les commotions cérébrales augmentent le risque de développer la maladie.
  • Le milieu de vie : le nombre de personnes vivant avec la maladie dans des zones rurales est plus important, ce qui semble lié à l’exposition aux pesticides agricoles.

Quels sont les symptômes ?

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones de type dopaminergique contenu dans le cerveau. Les patients restent asymptomatiques jusqu’à ce que 50 à 70 % de ces neurones soient détruits et que le cerveau ne soit plus en mesure de compenser. Comme les connexions entre la zone de dégénérescence, appelée la substance noire, et l’ensemble du cerveau sont nombreuses, il existe un éventail très large de symptômes. L’âge d’apparition, les symptômes et la progression de la maladie de Parkinson varient selon les individus.

Symptômes moteurs Les principales atteintes associées à la maladie de Parkinson sont motrices. Ainsi, les personnes souffrent de rigidité dans les muscles, de lenteur dans l’initiation du mouvement et de tremblements. L’individu peut les ressentir dans l’un ou dans les deux côtés du corps. Les difficultés à marcher et la perte d’équilibre surviennent généralement à mesure que la maladie progresse.

Symptômes cognitifs – Dans les stades plus avancés, certaines personnes éprouvent des atteintes cognitives telles que les troubles de la mémoire ou de la concentration ainsi que des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes. L’individu peut également souffrir d’anxiété, de dépression, d’hallucinations et de délire.

Symptômes physiques – D’autres atteintes physiques peuvent survenir parfois bien avant les symptômes moteurs. Nous pouvons mentionner la constipation, les troubles du sommeil, les difficultés au niveau de la parole, les changements dans l’appétit, la peau sèche, l’hypotension artérielle en position debout et la transpiration excessive.

Compte tenu de la diversité des symptômes, il peut s’avérer difficile de diagnostiquer la maladie de Parkinson. Ce défi est d’autant plus grand qu’elle présente plusieurs symptômes similaires à d’autres troubles médicaux et qu’il n’existe aucun test permettant de dépister cette maladie. Encore aujourd’hui, plus d’une personne sur quatre reçoit un mauvais diagnostic de la maladie de Parkinson. Seul un examen long et approfondi fait par un professionnel de santé permettra de confirmer le diagnostic.

Quels sont les traitements ?

À ce jour, aucun traitement ne permet d’empêcher l’apparition ou de ralentir l’évolution de la maladie. En revanche, des traitements ont été développés et permettent de réduire les symptômes moteurs dont souffrent les patients atteints de Parkinson. L’apport externe de dopamine reste le traitement de choix. D’autres médicaments qui miment l’effet de la dopamine ou qui inhibent la dégradation de ce composé au niveau cérébral peuvent aussi être prescrits.

En fonction des symptômes présents, certaines chirurgies comme la stimulation cérébrale profonde améliorent la qualité de vie de la majeure partie des patients opérés.

Enfin, en mettant l’accent sur les exercices d’équilibre et d’étirement, l’ergothérapie et la physiothérapie peuvent aider à maintenir le fonctionnement physique tout au long de la progression de la maladie.

Par Héléna Denis, PhD

Plus d’informations et de ressources :

https://parkinsonquebec.ca/maladie-de-parkinson/

https://www.parkinson.ca/fr/la-maladie/

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