19 mai 2021

La dysphagie est un trouble de santé qui rend difficile, voire impossible, la déglutition d’aliments traditionnels ou de liquides. Au Québec, 40 % à 60 %[1] des aînés vivant en centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), et en résidences privées souffrent de dysphagie. Pourtant, seulement une personne sur cinq connaît la condition ; c’est ce qu’a révélé un récent sondage mené par CROP auprès de la population montréalaise de 18 ans et plus.

Résultant de maladies neurodégénératives comme le Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), les démences, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), ainsi que les cancers de la gorge et de la langue, la dysphagie se manifeste par une difficulté à mastiquer ou à avaler, par une tendance à délaisser certains aliments et par de fréquents toussotements lors de la prise de repas. Cette incapacité et la peur de manger qu’elle engendre entraînent de graves conséquences sur la santé, telles que la dénutrition, la perte de poids, des pneumonies d’aspiration et des infections répétées aux poumons.

Des solutions partielles à un problème répandu

Les solutions actuelles ne sont pas toutes adaptées pour assurer une alimentation optimale aux gens dysphagiques. La nourriture réduite en purée au mélangeur et les compotes pour bébés ne sont pas adaptées à la condition des personnes dysphagiques, ce qui mène à la dénutrition, entraîne une faiblesse généralisée et augmente le risque de chute. Sans alimentation adaptée, les gens souffrant de dysphagie voient leur condition de santé se détériorer et sont donc davantage dépendants aux soins et services de santé québécois. En plus d’affecter leur dignité, la dysphagie prive les personnes qui en sont atteintes de combler un besoin primaire : manger.

La nutrition est un élément essentiel à une vie saine ; les gens dysphagiques doivent avoir accès à des solutions spécifiques et sécuritaires, en plus d’être appétissantes et savoureuses, comme la solution que propose Epikura. Pourtant, plus de 50 % de la population montréalaise, ayant répondu au sondage CROP, croit qu’il est impossible pour une personne dysphagique de se nourrir convenablement avec de la nourriture adaptée.

Une solution spécifique

Pour améliorer la santé et la qualité de vie des personnes dysphagiques, tout en leur redonnant le plaisir de manger, Epikura peut être une solution à envisager.

Les aliments à texture adaptée d’Epikura se distinguent par leur indice de texture pour une déglutition sécuritaire (indice TDS), comblant ainsi les besoins des personnes dysphagiques. Les aliments à texture remodelée améliorent la santé des personnes dysphagiques, non seulement parce qu’ils sont sécuritaires, mais aussi parce qu’ils s’apparentent aux aliments conventionnels par leur apparence, leur goût et leurs valeurs nutritives. Cette similitude avec les aliments traditionnels permet de stimuler l’envie de manger et de contrer les conséquences de la dysphagie telles que la dénutrition.

La gamme de produits d’Epikura propose une variété complète d’aliments à texture remodelée : viandes, légumes, fruits et desserts. Tous les aliments sont conçus grâce à une technologie brevetée et sont cliniquement prouvés. Les aliments à texture adaptée permettent de retrouver ou de maintenir un poids santé chez les personnes dysphagiques, ce qui maximise leur autonomie.

Solutions alternatives

Il existe également une variété d’outils et d’ustensiles qui facilitent la prise de repas chez les dysphagiques. En effet, des verres, cuillères et pailles adaptés pour cette clientèle permettent une alimentation plus lente et mieux contrôlée. Par exemple, le verre à débit contrôlé permet à l’utilisateur de réduire le débit du liquide pour réduire les risques d’aspiration du liquide. Des agents épaississants permettant de rendre un liquide en gelée permettent également une hydratation plus sécuritaire et adaptée pour les personnes dysphagiques.

Article mis à jour par l’AQRP.

[1] Côté, C. (2015). Effet d’une nourriture à texture adaptée pour contrer la dénutrition chez des patients âgés dysphagiques en centre d’hébergement et de soins de longue durée : Un essai clinique randomisé [Mémoire de maîtrise, Université de Sherbrooke]. Savoirs https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/7570/Cote_Claudia_MSc_2015.pdf?sequence=1&isAllowed=y

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