Le Québec compte près de 640 000 personnes âgées de 75 ans ou plus, et ce nombre ira en croissant jusqu’à ce que ces personnes composent 14,7 % de la population du Québec d’ici 2036. Or, on sait maintenant qu’une personne âgée sur cinq n’a aucun proche sur qui compter. Plus encore, une personne âgée sur trois est à risque d’isolement sévère, n’ayant parfois aucun contact significatif depuis des années. En 2030, la population québécoise comptera plus de 1 098 000 personnes âgées de 75 ans et plus. D’ici 10 ans, ce sont donc 220 000 personnes âgées qui risquent de souffrir d’isolement.
Une importante proportion des Québécoises et Québécois du grand âge présente d’ailleurs des facteurs importants de vulnérabilité qui les prédisposent à l’isolement : haut taux d’habitation en solo (+ de 40 %), présence d’au moins une incapacité (40 %), troubles de la santé mentale (20 %) et la majorité d’entre eux vivant sous le seuil de la pauvreté. Sans proche ni ressource, complètement laissés à eux-mêmes, ces femmes et ces hommes font partie des plus démunis de notre société.
Vivre dans la plus grande solitude, sans avoir aucune personne à qui parler ou aucun contact physique, et ce, depuis des années, représente ainsi la douloureuse réalité de bien des personnes aînées de la province.
L’isolement social est un enjeu ayant des conséquences négatives. Il entraîne souvent le déclin de la santé physique, favorisant l’hospitalisation et la détérioration des capacités cognitives, et fragilise l’état mental en laissant souvent apparaître la démence, la dépression ou les idées suicidaires. Dans tous les cas, il raccourcit l’espérance de vie et impose une souffrance que notre présence permet d’éviter.
L’esprit de famille soulage la souffrance de l’isolement
Les programmes que nous offrons chez Les Petits Frères offrent du réconfort et adoucissent la vie des personnes aînées isolées. Nous utilisons une approche variée et personnalisée, misant sur les bienfaits de relations humaines porteuses de sens. En accueillant les personnes âgées isolées dans notre grande famille, nous leur apportons ce dont elles ont le plus besoin :
- savoir qu’elles existent pour quelqu’un ;
- des relations humaines durables à un âge où les deuils et les pertes sont fréquents ;
- de l’affection, du soutien moral et du réconfort ;
- un sentiment de dignité et de bien-être ;
- le droit au rêve ;
- la certitude de n’être plus jamais seules.
Comment vous pouvez contribuer à contrer l’isolement des personnes aînées ?
Briser l’isolement d’une personne âgée, c’est à la portée de tous ! Voici quelques exemples d’action qui prendront un grand sens :
- En temps de canicule, cogner à la porte de son voisin du grand âge pour s’enquérir de son bien-être ;
- Au parc, s’assoir auprès d’une personne aînée et entamer une conversation ;
- Après une tempête de neige, rendre service à sa voisine âgée en déneigeant et déglaçant son entrée afin de lui permettre de sortir ;
- Appeler Les Petits Frères pour offrir de votre temps !
Chaque petit geste compte et aura un impact positif dans leur vie.
Sur le plan événementiel, la journée « On jase-tu ? » sera de retour pour une troisième édition en 2020 (date à confirmer en raison de la pandémie actuelle). L’initiative de Bel Âge a pour objectif de vaincre l’isolement social des aînés dans le cadre de cette journée.
Fort de son expérience des 58 dernières années en accompagnement des personnes de grand âge seules de 75 ans et plus, l’organisme se dédie à briser leur isolement et partage avec elles amour, joie et tendresse, afin qu’elles se sentent vivantes et importantes jusqu’à la fin de leur vie. Au fil des ans, ce sont plus de 8 500 personnes aînées qui ont vu leur vie ainsi changée, des milliers de personnes qui ont su qu’elles comptaient à nouveau pour quelqu’un, et ce, jusqu’au bout de leur vie.
Pour plus d’information, faire un don ou devenir bénévole : petitsfreres.ca ou 1 866 627-8653.
Quant à moi, je vis ni riche ni pauvre, je me suffits matériellement dans mon intérieur confinee par la pandémie. Comme le gouvernement le recommande je demeure dans mon domicile, ça économisé de l,argent au gouvernement. Quant aux services déductibles que nous pouvons soustraire de nos rapports d,impôt ça ne vaut pas grand chose. Soit qu,on prenne des entreprises à gros prix qui ont pignons sur rue, ou, soit qu,on engagé un titclin au noir à prix plus raisonnable mais pas deductible. Lequel croyez vous qui est le plus rentable ? La réponse est facile à trouver. Juste pour ça il devrait y avoir quelques avantages pour nous les personnes âgées. Je viens de apprendre que je ai un autre cancer ça va coûter cher d ici peu. Je ne M attends pas à obtenir de l’aide aide de nos gouvernements, nous les gens âgés ne sommes plus productifs mais plutôt des charges financieres. Pourtant s,ils sont là où ils sont aujourd’hui c’est est grâce à notre fertilité passée et à notre travail dans la société.
Encore une annonce de milliards de dollars donnés aux étudiants. Comme dans les budgets provincial et fédéral: plein d’argent pour les petites familles et jamais rien pour les personnes âgées. Ce ne sont pas toutes les personnes âgées qui sont riches. Il y en a beaucoup, malheureusement qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Pendant la pandémie nous sommes obligé de compter sur les livraisons pour pouvoir se nourrir ce qui dans bien des cas entraîne des coûts supplémentaires. À quand une annonce d’aide pour ceux qui sont les plus éprouvés par le COVID-019.
Encore une annonce de milliards de dollars donnés aux étudiants. Comme dans les budgets provincial et fédéral: plein d’argent pour les petites familles et jamais rien pour les personnes âgées. Ce ne sont pas toutes les personnes âgées qui sont riches. Il y en a beaucoup, malheureusement qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Pendant la pandémie nous sommes obligé de compter sur les livraisons pour pouvoir se nourrir ce qui dans bien des cas entraîne des coûts supplémentaires. À quand une annonce d’aide pour ceux qui sont les plus éprouvés par le COVID-019.